Présentation de l’éditeur
«Ton père a tué un homme. Une vague étouffante. Mon corps tout entier roué de coups par cette phrase se décomposait. La colère prenait la relève de la peur. J’aurais pu tuer moi aussi.»
La vie de Clémence s’effondre quand elle apprend que son père est un meurtrier. Enfermée dans sa tristesse, elle partage ce lourd secret avec sa grand-mère. Comment accepter d’être la fille d’un père assassin ? En apprenant à aimer, tout simplement.
L’auteure
Marie-Claude Bérot est une auteure de livres pour la jeunesse originaire de Toulouse. Avant de se lancer dans l’écriture, elle était puéricultrice.
Son premier livre est Alazaïs en pays cathare, paru en 1994.
Le livre
Editions Flammarion – Collection [TRIBAL]
Format broché paru le 13 /02/13 – 128 pages
Mon avis
La nouvelle de sa grand mère va anéantir Clémence, elle qui adulait son père, le voyait comme un héros. Beaucoup de questions vont alors bousculer la jeune fille, notamment sur sa vie. Comment continuer à vivre après un événement bouleversant? Voilà tout le propos de ce livre.
Un livre très bien écrit, l’auteure a su utiliser les mots justes pour nous confier les sentiments qui bousculent Clémence..
Un petit bémol : la quatrième de couverture nous dévoile tout le livre! C’est donc pour cette raison que j’ai décidé de ne pas copier en entier. C’est dommage car je n’ai pas eu de surprise avec cette lecture et à la fin, il m’a manqué un petit quelque chose. J’aurai aimé en savoir d’avantage sur l’avenir de Clémence, avenir qu’on sait d’avance qu’il ne sera pas rose.
En conclusion, ma note
Un récit touchant écrit avec des mots justes, une héroïne révoltée mais attachante, pour un petit roman qui se lit très vite.
Quelques citations
p13 : « Ton père a tué un homme, ton père a tué un homme. La phrase avançait au galop de plus en plus rapide. Un gong dans la tête. Une vague étouffante. Je n’arrivais pas à la faire taire, mon corps tout entier roué de coups par cette phrase se décomposait. La colère prenait la relève de la peur. J’aurai pu tuer moi aussi. »
P23 : » – N’aie pas peur, personne ne nous séparera.
– Je n’irai pas au lycée demain, je veux rester avec toi.
– Tu iras au lycée. Il faut absolument continuer notre vie de la même façon.
– Mais ce n’est pas possible!
– Notre peur, notre peine ne regarde que nous. Je suis sa mère, tu es sa fille, personne n’est plus proche de lui, mais on n’a pas le droit d’embarrasser les autres avec notre douleur. »
Woah. Ce livre vient de se catapulter en haut de ma liste d’achats. Il me fait écho à une situation que j’ai rencontré au service social en collège en plus … Merci pour la découverte en tout cas.
Un très beau livre qui si lit très vite où l’on fait la connaissance d’une jeune fille qui se chercher et qui veut se reconstruire.